Les Mercredi poétiques de Louis
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- Le 04/03/2020
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qu'il n'avait pas voulu punir un mousse de seize ans. J'étais le plus jeune ouvrier des trois équipes réunies.
Les autobus s'en allèrent, les uns après les autres vers les villages lointains, et deux, vers Carcassonne,
en klaxonnant sans interruption. Ce bruit mêlé à celui de la sirène, montait vers les cieux comme
un cri de liberté. Il semblait en s'élevant, dire aux dieux : « la guerre est finie ».
Un groupe important se dirigea vers la cantine en chantant la Marseillaise. Ce chant patriotique n'était
pas encore le mien ; mais, je sentais déjà, une émotion étrange s'emparer de mon coeur. Ramon et moi,
étions heureux. Ce chant de victoire semblait déjà nous appartenir pleinement.
A suivre
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