Les Margarit à la Une !
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- Le 15/08/2018
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La Dépêche du Midi du 15/08/2018
Quatre générations de musiciens
chez les Margarit
Dans la famille Margarit, je voudrais le grand-père, le père, la fille, les deux fils et les deux petites-filles.
Dans cette famille, la musique est une seconde nature, une respiration indispensable qui unit et relie chaque membre du clan...
C’est Séverin Antonin, le grand-père batteur qui a inoculé le virus au tout jeune Bernard Margarit. À 7 ans à peine, celui qui est devenu le patriarche musicien connu de tous à Limoux, mimait déjà les gestes du papy. Pendant des heures, dans le garage familial, il relisait à l’oreille les disques en vinyle, pour les rejouer. L’artiste en herbe a déjà du talent mais doit attendre ses 14 ans pour faire ses armes sur scène. C’est dans les années 70, que le Limouxin fait ses premiers baluches dans les plus grands orchestres du moment, Liverpool, René Coll…
«Chez nous, on jouait au moins trois fois par jour»
« Attention, ce n’était pas facile de rentrer dans ces formations au succès incontournable», assure l’artiste. À cette époque, il avait déjà lâché la vieille batterie du grand-père pour la guitare. Un instrument qui deviendra au fil du temps « le prolongement de mon bras, de ma tête, une partie de mon corps ». À 15 ans, le tout jeune Bernard doit imposer sa passion débordante à ses parents qui le verrait bien comptable ou médecin.
« Mon père m’a imposé de passer par la case conservatoire de Toulouse, il a bien fait. J’ai acquis les bases et j’ai pu ainsi jouer sur des scènes nationales avec des artistes connus. Le taulier Johnny Hallyday, Sacha Distel, les Charlots, Michel Delpech. Avant de monter mes propres formations et de m’émanciper de la pop pour retrouver le jazz, le flamenco, l’électro, la musique orientale... Mes enfants ont trempé dans la musique dès leur naissance. Chez nous, on jouait comme on mangeait. Au moins trois fois par jour. La musique est vite devenue une nourriture commune à la famille. Mes trois enfants ont fait le conservatoire, le petit dernier Nayan y est encore. Les deux premiers Tania et Léo volent de leurs propres ailes».
Tania est devenue prof de musique au conservatoire de Carcassonne et fait de nombreux concerts avec ou sans son père. Léo, le batteur, joue dans un groupe suédois, «Pain of Salvation», et traverse régulièrement les continents pour se produire sur les plus grandes scènes rock métal de la planète. Il fera escale à Limoux en octobre pour deux concerts en famille avec Tania, Nayan et Bernard. Les deux filles de Tania, Eléa, 16 ans, actuellement au conservatoire de Toulouse, et Maëlys, 11 ans, déjà passionnée de chant, ne seront certainement pas très loin de la scène et peut-être tout près du clavier de leur maman pour ces concerts. La famille continue d’écrire son histoire en musique.
Ce que l'on disait de Bernard en 2012 ...
... déjà dans les colonnes de la Dépêche.
La deuxième vie musicale de Bernard
"Végétarien, un peu ascète devant l'éternité des maux, le guitariste Bernard Margarit a délaissé les longues, tournées avec les plus grands noms de la scène, Johnny Hallyday, Eddy Mitchel, Kim Wilde.. pour se consacrer au jazz, à la world music et à la création. Aujourd'hui de son amitié avec le musicien indien Débashish Brahamachari et des ses voyages successifs en Inde il nous ramène son nouveau CD Matsya, le quatrième dans sa discographie, qu'il auto produit. L'artiste explore un espace musical nouveau. Un doux mélange de rock épicé oriental qui donne des envolées de guitare assez incroyables et des pincés qui vibrent à l'infini, Magarit a cette capacité en 3 notes de vous accrocher dans l'oreille une mélodie. Le nouveau Margarit a trouvé sa nostalgie, son blues indien et nous le livre tel que brut, palpable, émouvant, vibrant. Dans ce dernier CD enregistré au Seven Vibrations Studio il est accompagné de sa fille Tania au chant , une voix mi-miel et mi-cristal , Stanley Adler à la basse , Hervé Chiquet,percussions. Ce nouveau CD est une belle «invit» world jazzy blues originale. Il est actuellement à la vente chez Leclerc au rayon culture et au magasin Acoustichant àLimoux."
Nostalgie
Te souviens tu, Bernard,
de ton premier CD enregistré
et que tu étais venu offrir, en exclusivité, à tes potes de Saissac ?
C'était un dimanche au foyer des jeunes !
Certains doivent encore l'avoir au fond d'un carton !
Moi je m'en souviens !
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