Les Mercredi poétiques de Louis
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- Le 29/01/2020
- Dans Divers
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La joie montait en puissance au fur à mesure que les mineurs arrivaient sur le carreau : certains, venant à pied
des villages voisins, d'autres à vélo, un grand nombre avec des autobus réservés au transport des ouvriers demeurant
dans les villages lointains. Deux « Chausson » d'avant la guerre, partaient du chef-lieu de l'Aude, pleins d'hommes enjoués.
des villages voisins, d'autres à vélo, un grand nombre avec des autobus réservés au transport des ouvriers demeurant
dans les villages lointains. Deux « Chausson » d'avant la guerre, partaient du chef-lieu de l'Aude, pleins d'hommes enjoués.
Tous ces soldats valeureux, et moi parmi eux, combattions à distance. Notre combat, consistait à extraire la matière
à construire les bombes tueuses. Le besoin de ce minerai, plaçait la mine en base-arrière des combats lointains.
Étions-nous vraiment des guerriers ? Certainement pas. Notre ennemi était flou et sournois : les gaz, l'humidité,
génératrice de douleurs chroniques ; et des maux futurs : silicose, rhumatismes, en plus, des accidents souvent mortels.
Nulle comparaison, avec le feu nourri des canons.
à construire les bombes tueuses. Le besoin de ce minerai, plaçait la mine en base-arrière des combats lointains.
Étions-nous vraiment des guerriers ? Certainement pas. Notre ennemi était flou et sournois : les gaz, l'humidité,
génératrice de douleurs chroniques ; et des maux futurs : silicose, rhumatismes, en plus, des accidents souvent mortels.
Nulle comparaison, avec le feu nourri des canons.
Les galeries des mines sont humides, malsaines, les tranchées sont boueuses, dangereuses, et meurtrières.
Notre contribution au combat se limitait à fournir de la galène argentifère, nécessaire, voire indispensable, aux vrais soldats.
En ce qui me concerne le problème ne se posait pas, je n'avais pas l'âge de combattre la bête noire. Mais,
nombreux étaient ceux qui profitèrent de l'occasion.
nombreux étaient ceux qui profitèrent de l'occasion.
Au diable les maux de tête, et les douleurs futures. Ils ne recevraient pas les balles tueuses.
Qui aurait osé nous en vouloir ? Personne, deux choix s'offraient à nous, une fois l'armistice signé : la mine, ou le service militaire.
Durant la guerre, trois possibilités nous étaient proposées : mine, maquis, ou travail obligatoire en Allemagne. Nombreux furent
ceux qui choisirent le maquis. Nos forêts abondaient d'hommes de tous âges et de toutes les conditions sociales.
ceux qui choisirent le maquis. Nos forêts abondaient d'hommes de tous âges et de toutes les conditions sociales.
A suivre
Nombre d'entre eux ont préféré la mine au travail obligatoire
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