1J1V planche sur vos déchets !

1. Nettoyage des chemins et des espaces comme les chemins de randonnées, le lac du Lampy, les abords de la déchetterie, les points de collecte des déchets (Béa, Martine C, Marco). Intervenir auprès de la Communauté de Communes qui gère la collecte des déchets car les abords de la déchetterie sont sales à cause du vent (Béa). Mettre des filets sur les containers ? (Aymeric).

Aymeric soulève le problème de la collecte et de la revalorisation des déchets agricoles type sacs, bidons, filets, ficelles, etc… Les volumes sont très importants et les 2 points de collecte de Bram et Castelnaudary sont trop éloignés pour les tracteurs avec remorques. Une benne avait été installée à Gamm Vert mais malheureusement elle a été remplie de déchets ménagers… Pourtant ce qui a été collecté a permis la fabrication de 44 km de tuyaux d’irrigation. Une benne dédiée dans la déchetterie serait nécessaire. Pourquoi ne pas faire reprendre les déchets lors de la livraison suivante ?

Les poubelles débordent (Martine C et Hugo). Une ville a résolu le problème en les supprimant (Béa).

Il faut assurer la promotion de cette action sur le site Quedemai par exemple (Aymeric), profiter de la semaine du développement durable (Martine G).

2. Agir en amont :

« On se situe après, on ramasse les déchets » remarque Hugo. On jette car on ne peut/sait pas réparer, souvent pour une petite pièce défectueuse. A la décharge, la moitié pourrait être recyclée (cartons, bois, meubles, électroménager…). Message à passer : peut-on réparer au lieu de jeter ?

Plusieurs pistes :

• Repair café : échange de savoirs, montrer comment réparer et faire ensemble.
• Boutique : réparer, faire des choses avec du textile, et revendre (Rebecca, Catharina). Mais plusieurs points négatifs sont discutés : il faut un local, les boutiques de ce type ne fonctionnent pas (exemple à Carcassonne Aymeric), beaucoup de choses récupérées sont cassées car il y en a trop et elles ne se vendent pas comme les meubles (boutique de Mazamet et Emmaüs par exemple). Le stockage va poser un gros problème et il est exponentiel (Hugo). Vendre en vide-grenier ? (Jean-Louis). Quid de l’argent ? Pas de profit personnel mais uniquement pour l’association.

Intervenir dans des domaines sans concurrence. Hugo s’engage à réparer ce qui est mécanique et électromécanique.

Roger est d’accord pour aider à retaper. Sylvain aide l’entourage en dépannages divers.

• Textile : il y en a trop. On peut s’habiller pour pas cher en brocantes ou chez Emmaüs. Il faut trouver une idée géniale pour le valoriser, en faire autre chose (Cécile). Il faut connaitre les tissus pour les trier (Hugo). Faire une fresque ?
• Donner-Prendre : des choses de chez soi que l’on pourrait donner et prendre (Claire). Il faudrait un tri effectué par quelqu’un d’autre car on n’a pas toujours le recul pour savoir ce qui est en bon état (Claire). Ce système existe dans le Lauragais avec une page Facebook (Aymeric). Claire, Marie-Christine et Gilbert nous informent sur les Grati Feria (Lac de Pradelle, Guadeloupe) : on déballe ce dont on veut se séparer et chacun se sert. Problème : que faire de ce que les gens laissent sur place alors que chacun doit repartir avec ses restes ?

3. Aider à la prise de conscience de chacun.

• Informer

Marco nous parle de la proposition d’Aurélie : aménager le tour du Lampy pour qu’il reste propre avec des affiches plastifiées et rappeler qu’il faut ramener ses déchets chez soi. Cela pourrait se faire aussi dans le village.

Cécile dit que trop d’aménagements dénature et cite en exemple St Féréol/le Lampy. On pourrait porter un Tshirt avec notre logo et aller au contact des gens pour informer. Même action à la déchetterie car il y a des problèmes de tri de la part des usagers.

Claire propose de faire des sacs « je rapporte mes déchets » et de les distribuer.

Hugo nous fait part d’une action qu’il a réalisée et qui illustre bien cette thématique :

Il y a une vingtaine d’années, il a emmené des enfants pour une promenade en roulote sur le thème de l’écologie du côté du Lampy. Les enfants ramassaient plein de choses et réfléchissaient à la question : « Y-a-t-il des choses qui vous dérangent dans votre collecte ? » Ensuite ils étiquetaient toutes leurs trouvailles et organisaient une exposition à laquelle les parents et le maire du village étaient conviés. Il y a eu 2 ou 3 articles dans les journaux.

• Consommer autrement

« On achète trop » (Jean-Louis). « Télé matraquage » (Marco).

Optique de Jean-Louis : zéro déchet. Voir l’expérience de la Famille Zéro déchet, une famille comme une autre (parents et 2 enfants)

Béa : c’est difficile d’apprendre aux gens. Il faut commencer par des choses simples : ne pas acheter 2 produits emballés ensemble car cela fait un emballage de trop par exemple.

Denrées en vrac chez Auchan à Castres. Problèmes d’hygiène ? se demande Marco.

Catharina : comment gérer les contenants, par exemple chez le boucher ?

• Comment donner envie ?

Cécile : produire quelque chose pour informer. Exemple : Béa fait ses courses et gère les déchets et X fait ses courses et fait n’importe quoi.

Action d’Hugo: lors de l’ouverture du centre Leclerc de Limoux il y a environ 15 ans, avec une quinzaine d’adhérents d’un mouvement alternatif, il est allé faire ses courses un samedi à 14h00. Ils ont enlevé les emballages de leurs achats aux caisses pour réclamer une benne dehors pour ces déchets. Le directeur l’a installée après le 3^ème samedi.

4. D’autres éléments :

Béa : depuis que je suis arrivée en France, il y a eu beaucoup de progrès

Roger : associer les autres associations

Catharina : est preneuse de toute démarche positive et disponible pour toute question législative.

En conclusion, Rebecca nous dit être touchée par toute cette richesse des citoyens de Saissac et propose une 2^nde réunion pour des propositions concrètes.

https://www.journee-mondiale.com/526/semaine-europeenne-du-developpement-durable.htm

http://evenements.developpement-durable.gouv.fr/campagne/sedd2018

https://repaircafe.org/fr/

https://www.famillezerodechet.com/