Ah bon ? ...

Un collectif féminin serait en passe de faire changer,
non pas la face du monde, mais la vue que l’on a de la femme actuelle.
Selon la légende, tout partirait de Saissac,
mais mystère total sur ces "innocentes"  inconnues.

Tout juste quelques bribes d’informations, comme cette exposition qui serait programmée à:

l’Espace Alfred Pagès
au 18 chemin de la Bourdette
à Revel
à compter du 14 Octobre,
date du vernissage (à 18h00).

Y seraient présentées,
des peintures, des photos … sur ‘’l’archétype de la Femme Sauvage’’,
la montagnarde qui, depuis les cathares, n’a jamais cessé d’affirmer son caractère.
Et ces douces ‘’rêveuses de la Montagne Noire’’,
de provocation en provocation,
d’en sortir un livre !
Nos femmes, les vraies, celles de notre ‘’pays’’, mises à nu dans un recueil,
des traits tirés et doux sur papier glacé !
Mais que les plus misogynes se rassurent, ce n’est là que pure réalité.
Le tirage en quantité très limitée devrait faire courir plus d’un curieux à la recherche de son exemplaire,
sachant que cela se fera ‘’Sous le Manteau’’ (que nos agents fiscaux n’y voient aucun mal, il s’agit du nom de la maison d’édition).
Un petit nombre devrait aussi être en vente sur le lieu de l’exposition.

Ce sont là, malheureusement, les seules informations connues à ce jour,
mais nul doute que le mystère va s’épaissir encore et que l’automne sera encore plus envoûtant cette année à Saissac.

‘’L’œuvre est le fruit d’un collectif, de ce fait elle se veut anonyme’’ (rêveuse de la montagne).

D’une rêveuse de la Montagne  …

Sur les plateaux de l’Aude, dans la montagne noire, une Femme marche, fait le tour tranquillement.
Elle, c’est Caresse Infinie, un être au mode de vie atypique, Bergère mais pas que, proche de la nature et des animaux.

« Il y a quelques années, quand j’ai croisé pour la 1^ère fois une carcasse de mouton, mon cœur s’est arrêté.
J’étais horrifiée de voir une bête morte et envoûtée par la beauté du crâne de cet être majestueux. En dehors de saupoudrer le cadavre de tabac, je ne savais pas quoi faire ! Fallait-il l’emporter ? Il y avait perdu la vie, et j’ai décidé d’honorer sa mémoire ! De prendre soin des os.

C’est comme cela que j’ai osé les prendre avec moi pour peindre et sans pouvoir l’expliquer, une grande sérénité m’est apparue.

Ma démarche est éthique. Je ne fais que ramasser ce que je trouve pour leur donner une seconde vie. Ces crânes sont une part de moi-même, c’est le troupeau auquel j’appartiens.
Pour moi ces crânes sont comme des maisons abandonnées.
Des maisons où une grande sagesse et liberté sauvage ont résidé,
où le sang était chaud et la laine douce.
Ces os ont aidé à mettre un être merveilleux en mouvement.
C’est un vestige moral inestimable.
Vivre dans la nature rend la mort vraiment naturelle.
Elle est en effet partout avec et dans la vie.

A travers mes créations,
je souhaite donner un autre sens à l’existence de ces êtres. »