Les Mercredi poétiques de Louis
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- Le 12/02/2020
- Dans Divers
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Louis Ruiz
"Le prix d'un serment"
...
Or, je le dis solennellement, rien n'est plus cruel que de perdre sa propre identité.
Toutes ces péripéties, tous ces bouleversements, n'ont rien de naturel. L'exil, est une humiliation intolérable lorsqu'il est forcé. L'ignorance, est un monstre inhumain et pervers, auquel je n'ai pu me soustraire. Il serait rébarbatif que j'énumère toutes les causes de ma disgrâce. Que sommes-nous, femmes et hommes incultes ? Des citoyens de deuxième zone ; des porteurs d'espoir impossible. Je le dis en pesant les mots :
Nous traînons la tare, comme les forçats jadis, le boulet de la honte. Que vaut ma prose imparfaite ? Que valent mes vers ? On nourrit l'illusion, hélas ! irrationnelle.
J'écris comme je sais, au risque de heurter certains érudits jaloux du savoir.
Que seraient devenues toutes ces pages gribouillées ? Sans l'aide de quelques amis lettrés qui m'ont soutenu de toutes leurs forces ?
Or, je jure devant les hommes, et les dieux réunis, que mes phrases confuses ; que mes vers naïfs, sortent de mes entrailles avec une violence terrible.
Écrire est un besoin chez la plupart des poètes ; en ce qui me concerne, je l'avoue avec beaucoup d'humilité : C'est un besoin impérieux. Je ne cacherai pas, que ma plume s'arrête l'espace d'un instant, lorsque indécis, je me demande, ne suis-je pas un intrus dans ce monde merveilleux de la littérature ? Combien de fois devant la feuille blanche, je cherche les mots que je ne connais pas. Je maudis les criminels qui, pour servir un ordre scélérat, brisèrent mon printemps et détruisirent mon espérance.
Lecteurs, je devine votre surprise.
De grâce ! Ne jetez pas la pierre sur le poète atypique que je suis.
Après cette terrible confession. Je reviens à cette journée merveilleuse de mai 1945.
Or, je le dis solennellement, rien n'est plus cruel que de perdre sa propre identité.
Toutes ces péripéties, tous ces bouleversements, n'ont rien de naturel. L'exil, est une humiliation intolérable lorsqu'il est forcé. L'ignorance, est un monstre inhumain et pervers, auquel je n'ai pu me soustraire. Il serait rébarbatif que j'énumère toutes les causes de ma disgrâce. Que sommes-nous, femmes et hommes incultes ? Des citoyens de deuxième zone ; des porteurs d'espoir impossible. Je le dis en pesant les mots :
Nous traînons la tare, comme les forçats jadis, le boulet de la honte. Que vaut ma prose imparfaite ? Que valent mes vers ? On nourrit l'illusion, hélas ! irrationnelle.
J'écris comme je sais, au risque de heurter certains érudits jaloux du savoir.
Que seraient devenues toutes ces pages gribouillées ? Sans l'aide de quelques amis lettrés qui m'ont soutenu de toutes leurs forces ?
Or, je jure devant les hommes, et les dieux réunis, que mes phrases confuses ; que mes vers naïfs, sortent de mes entrailles avec une violence terrible.
Écrire est un besoin chez la plupart des poètes ; en ce qui me concerne, je l'avoue avec beaucoup d'humilité : C'est un besoin impérieux. Je ne cacherai pas, que ma plume s'arrête l'espace d'un instant, lorsque indécis, je me demande, ne suis-je pas un intrus dans ce monde merveilleux de la littérature ? Combien de fois devant la feuille blanche, je cherche les mots que je ne connais pas. Je maudis les criminels qui, pour servir un ordre scélérat, brisèrent mon printemps et détruisirent mon espérance.
Lecteurs, je devine votre surprise.
De grâce ! Ne jetez pas la pierre sur le poète atypique que je suis.
Après cette terrible confession. Je reviens à cette journée merveilleuse de mai 1945.
A suivre
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