Association pour la Sauvegarde des Eglises de Brousses et Villaret


Le premier septembre 2018, proche de ses 83 ans, une belle âme vient de nous quitter :
Marie-Antoinette Novello, née Squizzato,
femme de caractère et de devoir s’en est allée à la fin de l’été.


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Marie-Antoinette, c’était d’abord une voix, un accent chantant méridional
qui évoquait toute la chaleur et la douce luminosité des coteaux du Cabardès et du village de Fontiers
où elle repose désormais.

Dynamique et volontaire, Marie-Antoinette se plaisait, souvent accompagnée de ses trois chats,
à travailler la terre pour y faire pousser légumes et fleurs colorées.
Elle s’épanouissait aussi dans la confection de ses bonnes et simples recettes (frites savoureuses, fines oreillettes…)
pour régaler sa famille et ses amis.
Elle excellait également dans les travaux de couture et de tricot où son goût de l’harmonie
et son sens pratique conféraient de jolis cachets à ses créations.

Elle qui était née au cœur de la saison des vendanges,
aimait aussi y participer du côté de Malves en Minervois dans les vignes de son cousin Guy.

Toujours prête à rendre service, à donner un conseil pour essayer de clarifier une situation difficile,
elle savait ouvrir sa porte et accueillir celui qui était dans la peine et les ennuis.

Fille d’immigrés italiens, elle connaissait bien toute les valeurs de la fraternité,
du partage, du patrimoine et des traditions.

Dans son village d’adoption, elle était engagée
dans l’Association pour la Sauvegarde des Eglises de Brousses et Villaret
dont elle était membre du conseil d’administration.
Sa contribution qui pouvait paraitre modeste (crêpes, plants,…)
était le symbole de ce que chacun peut faire à son niveau pour l’intérêt général.

A la disparition précoce de sa mère
elle était devenue une jeune maman de substitution pour ses deux frères à La Canade puis à Malouziès,
fermes de Fontiers-Cabardès dont elle parlait souvent.

 Confrontée à l’adversité au cours de son chemin de vie, elle avait appris à y faire face avec ténacité et dignité.

Elle possédait ce sens rare du don de soi, un trait de caractère de moins en moins répandu
dans notre société individualiste et elle aurait approuvé cette parole de Mère Thérésa : « Tout ce qui n’est pas donné est perdu » …

Son sourire radieux et son regard pétillant de vie resteront à tout jamais dans la mémoire de ceux qui l’ont connue et aimée.

novello

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